ECOLE D’INGÉNIEURS DE LIBREVILLE
ECOLE D’INGÉNIEURS DE LIBREVILLE La formation comprend deux années prépa après le bac et se déroule, ensuite, en 3 ans pour les titulaires d’un bac + 2 (DTS université, DUT, licence 2 ou 3). Le diplôme délivré est de niveau Bac + 5 (ingénieur de conception).
Un parcours progressif
Le cycle ingénieur de l’EIL est organisé sur la base d’un enseignement initial des fondamentaux disciplinaires et contextuels dont le volume décroît progressivement au fil des semestres au profit des enseignements théoriques et outils de l’ingénieur. Les énergies renouvelables sont elles-mêmes enseignées progressivement, de la qualification des sources d’énergie en 1ere année aux procédés hybrides et avancés en 3e année, en passant par les technologies conventionnelles unitaires en 2e année.
Une nécessaire pluridisciplinarité
Tout au long du cycle ingénieur, les étudiants suivent des enseignements d’humanités (langues, gestion, droit, communication, …) indispensables au développement des énergies renouvelables.
Une mise en situation régulière
Au cours de sa formation, l’élève ingénieur de l’EIL confronte ses acquis théoriques à la pratique, que ce soit dans la conduite de travaux pratiques, de projets collectifs, lors de visites de sites ou encore lors de stages (42 semaines obligatoires en entreprise ou laboratoire)..
OFFRE DE FORMATION
PROGRAMME 1
Objectif
L’objectif principal est de former des ingénieurs de terrain dans le domaine du génie électrique capables de concevoir, produire, innover, assurer la logistique d’un produit et mettre en œuvre les systèmes produisant ou utilisant l’énergie électrique. Ces ingénieurs doivent savoir intégrer, dans toutes leurs démarches, les contraintes de l’efficacité énergétique ainsi que les contraintes environnementales.
Fiche métier :
L’ingénieur en génie électrique met au point les équipements et les composants destinés au développement de nouveaux réseaux électriques ou au remplacement des réseaux existants.
Lorsque l’ingénieur électrique est salarié d’un fournisseur d’énergie, il est chargé de réaliser les différentes études qui permettront d’implanter les lignes souterraines et/ou aériennes visant à alimenter les particuliers ou les entreprises. Il conçoit aussi les constructions de postes électriques et de systèmes de surveillance des réseaux, ainsi que les raccordements aux producteurs décentralisés d’énergie renouvelable.
L’ingénieur en génie électrique peut également travailler dans une grande entreprise du bâtiment ou de l’industrie. Dans ce cas, il développe les installations électriques des bâtiments en calculant le dimensionnement et l’architecture du réseau, en fonction des besoins du client.
Un ingénieur en électricité peut enfin réaliser des missions de recherche appliquée chez un fabricant de véhicules électriques (voitures, bus) ou de batteries, avec pour objectif de déterminer les meilleurs matériaux qui entreront dans la composition des produits.
Synonymes du Métier
Un ingénieur ou une ingénieure en génie électrique doit bien entendu avoir des connaissances poussées en techniques électriques et en contrôles de commandes, car les réseaux modernes sont automatisés pour une large part.
Il est nécessaire de maîtriser les différentes normes de sécurité et de construction, ainsi que les logiciels de conception et de dessin assistés par ordinateur qui sont utilisés à chaque étape.
Au-delà des aspects techniques, l’ingénieur en génie électrique doit avoir des qualités de management pour gérer tous les aspects humains et organisationnels de la gestion de projet, afin de veiller à ce que les délais et les budgets fixés soient bien respectés. Il lui faut aussi une certaine habileté pour la planification et la communication avec les équipes sur le terrain, et le sens de la relation client pour les membres de cabinets d’études en contact direct avec les commanditaires du projet. Une bonne maîtrise de la langue anglaise est en outre souhaitable, sachant que de nombreux documents techniques sont réalisés dans cette langue, et que les producteurs d’énergie travaillant à l’étranger sont amenés à réaliser des négociations en anglais.
PROGRAMME 2
Présentation :
Les énergies renouvelables (EnR) sont des sources d’énergie dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles puissent être considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humain. Elles proviennent de phénomènes naturels cycliques ou constants induits par les astres : le Soleil essentiellement pour la chaleur et la lumière qu’il génère, mais aussi l’attraction de la Lune (marées) et la chaleur générée par la Terre (géothermie). Leur caractère renouvelable dépend d’une part de la vitesse à laquelle la source est consommée, et d’autre part de la vitesse à laquelle elle se renouvelle.
L’expression « énergie renouvelable » est la forme courte et usuelle des expressions « sources d’énergie renouvelables » ou « énergies d’origine renouvelable » qui sont plus correctes d’un point de vue physique.
La part des énergies renouvelables dans la consommation finale mondiale d’énergie était estimée en 2018 à 17,9 %, dont 6,9 % de biomasse traditionnelle (bois, déchets agricoles, etc.) et 11,0 % d’énergies renouvelables « modernes » : 4,3 % de chaleur produite par les énergies renouvelables thermiques (biomasse, géothermie, solaire), 3,6 % d’hydroélectricité, 2,1 % pour les autres renouvelables électriques (éolien, solaire, géothermie, biomasse, biogaz) et 1 % pour les biocarburants ; leur part dans la production d’électricité était estimée en 2018 à 26,4 %. Le programme « énergies renouvelables » de l’EIL couvrent l’ensemble du spectre, à savoir :
La Biomasse
Le rayonnement solaire permet aux plantes de croître grâce à la photosynthèse. Cette transformation de la matière à partir de la lumière est à l’origine de tous les végétaux, et par conséquent, de toute la biomasse. La biomasse regroupe donc toute matière organique produite à partir de processus biologiques : les espèces végétales terrestres et aquatiques, les résidus agricoles, les déchets d’élevage… Le bois est le principal constituant de la biomasse solide, comme dans les chaudières à bois. La biomasse liquide est basée sur la filière huile végétale (ex. colza) ou sur la filière alcool (ex. betterave). La biomasse liquide peut être utilisée en tant que carburant dans des moteurs thermiques. De nouvelles générations d’agrocarburant voient le jour : micro-algues, parties végétales inutilisées par l’agroalimentaire.
L’énergie éolienne
La chaleur issue du soleil et captée au niveau du sol ou de la surface des océans contribue à élever la température des masses d’air environnantes et, par conséquent, leur pression atmosphérique. La différence de pression existant entre deux masses d’air provoque un écoulement d’air entre elles : c’est le vent, source de l’énergie éolienne. L’objectif de l’énergie éolienne est de capter la force exercée par le vent sur des surfaces mobiles pour générer une énergie mécanique transformée ensuite en électricité. La conception des pales repose sur la même technologie que celle mise en oeuvre dans l’aéronautique : il s’agit de développer une géométrie telle que la pale puisse convertir efficacement la force du vent tout comme l’aile d’avion qui exploite l’effort de portance. Il existe des éoliennes à axe horizontal et des éoliennes à axe vertical.
L’énergie hydraulique
L’énergie hydraulique est une énergie issue du mouvement de l’eau. Elle peut avoir diverses origines. L’exploitation de l’écoulement de l’eau dans les rivières est à l’origine de l’hydroélectricité, principale forme de production d’électricité d’origine renouvelable actuellement. L’exploitation de l’eau en mer, qui se manifeste sous forme de courants marins est par contre très peu exploitée. L’énergie houlomotrice est l’énergie des vagues engendrées par l’action du vent sur la surface des mers et des océans. A cette élévation du niveau de l’eau s’ajoute celle provoquée par l’attraction gravitationnelle terre-lune et terre-soleil, qui n’est autre que la marée.
L’énergie solaire
Chaque seconde, le soleil transforme des millions de tonnes de matière en chaleur. Ainsi, la température au centre s’élève à plusieurs dizaines de millions de degrés Celsius. Cette chaleur est émise par rayonnement dans tout l’espace et une toute petite partie de ce rayonnement est interceptée par la terre. En une heure, le soleil déverse l’équivalent de l’énergie que les humains consomment en une année. La quantité d’énergie reçue au sol durant une année est constante quelle que soit la météorologie. Cette énergie peut être reconvertie en chaleur, énergie mécanique ou électricité. Des exemples de mise en œuvre de l’énergie solaire : chauffe-eau solaire, panneau photovoltaïque, centrale à tour, parabole Stirling, centrale à miroirs cylindro-paraboliques…
PROGRAMME 3
Présentation :
Diplômes d’insertion professionnelle, la Licence pro et le Master pro réseaux et télécommunications apporte une spécialisation dans le domaine des systèmes de réseaux. Elles forment des techniciens supérieurs, capables d’intervenir dans les différents secteurs utilisant des réseaux et des télécommunications, au niveau de la conception, de la mise en œuvre et de la maintenance.
En cycle Licence comme en Master, deux parcours sont proposés :
- Réseaux industriels et informatiques
- Administration et sécurité des réseaux
Fiche métier :
Spécialiste de la transmission des informations (voix, données, images), l’ingénieur télécoms et réseaux doit trouver des solutions aux problèmes de diffusion, de codage, de cryptage et de stockage dans les domaines de la fibre optique, d’Internet, de la téléphonie fixe ou mobile, etc. Il peut exercer des fonctions extrêmement variées dans les secteurs de la recherche et du développement, de la fabrication de matériels, de l’installation de réseaux et de la commercialisation.
Une profession en mutation
La profession a évolué. Même si, avec la découverte de nouveaux produits, la branche ” recherche et développement ” reste un axe important, le métier s’oriente de plus en plus vers le conseil et l’ingénierie de réseaux de plus en plus complexes. L’amélioration de la circulation de l’information constitue, pour les ingénieurs télécoms, un créneau porteur qui peut mener à un poste à responsabilité de chef de centre télécoms ou d’architecte réseau dans une grande entreprise ou dans un secteur où les réseaux sont stratégiques pour le bon déroulement de l’activité.